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vendredi, 02 mai 2014

Deuxième appel d'offres pour l'éolien en mer

Le deuxième appel d'offres pour l'éolien en mer concerne deux parcs au large du Tréport en Seine-Maritime et des îles d'Yeu et Noirmoutier en Vendée. La Commission de Régulation de l'Energie (CRE) a placé en tête l'offre du consortium de GDF Suez (associé avec Neoen Marine et le portugais EDP Renouvelables, avec des éoliennes fournies par Areva) pour les deux projets de 500 mégawatts chacun, mais la décision n'est pas encore prise.

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EDF, qui est associé avec l'allemand WPD Offshore et concourt avec des éoliennes Alstom, semble reconnaître sa défaite au Tréport mais juge être "au coude à coude" pour le parc au large de la Vendée. EDF avait remporté trois des quatre parcs de 500 MW attribués lors du premier appel d'offres.

Source : sciencesetavenir.fr

mardi, 08 avril 2014

Effacement de consommation électrique

L'« effacement de consommation électrique » ou « lissage de la courbe de charge par le pilotage de la demande » consiste, en cas de déséquilibre offre/demande d'électricité à provisoirement réduire la consommation physique d'un site donné ou d'un groupe d'acteurs, l'effacement étant déclenché par une stimulation extérieure.

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L'effacement peut constituer un substitut économique à l'installation de nouveaux moyens de production et une réponse a la difficulté de stocker de l'énergie pour l'utiliser plus tard, notamment afin de contribuer à l'équilibrage du réseau lors d'une baisse de production, d'une hausse de consommation, ou de compenser l'intermittence de la production à partir d'énergies renouvelables (solaire, éolien, etc.), sans sacrifier le confort des ménages et la production des entreprises. Par exemple, faire la lessive ou la vaisselle la nuit et l'extinction de 15 à 30 min du chauffage électrique dans un logement ou un bureau bien isolé ne modifie pas le confort des consommateurs. De même, l'arrêt d'un process industriel a un impact limité si l'usine peut continuer à fonctionner sur ses stocks intermédiaires. L'effacement est facilité par le développement des « réseaux intelligents » permis par les TICs, avec l'utilisation d'automates industriels ou de compteurs intelligents, dans une dynamique de type « troisième révolution industrielle ». La structure autrefois pyramidale et centralisée du système électrique tend à devenir plus horizontale et à donner aux consommateurs un rôle plus actif, tout en permettant un système plus efficient et sûr.

Source : wikipedia.org

Pour en savoir plus : actu-environnement.com

jeudi, 03 avril 2014

Une île 100% autonome

L'île espagnole d’El Hierro, située dans l'archipel des Canaries, s’apprête à devenir la première île au monde 100 % autonome grâce aux énergies renouvelables. Pour réussir cet exploit, elle mettra en marche une centrale hydro-éolienne. Combinant les énergies éolienne et hydraulique, la centrale assure une production constante d'énergie, à un coût bien moindre que l'énergie actuelle, alors que l'île fonctionne presque exclusivement avec des sources conventionnelles.

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La centrale hydraulique et le parc éolien ont une capacité de 11,5 mégawatts chacun, soit plus que la consommation de l'île qui est de huit mégawatts en heures de pointe. Le gouvernement a calculé qu'il peut économiser 80 millions d'euros en vingt ans grâce à cette centrale. elle permettra à l'île, qui fait partie de la réserve mondiale de la biosphère de l'Unesco, d'éviter chaque année l'émission de 18700 tonnes de CO2 et la consommation de 6000 tonnes de fuel.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 20 mars 2014

16 % tirés des déchets

Chaque année, les européens produisent environ 900 millions de tonnes de déchets de papier, d'alimentation, d'exploitation forestière ou agricole. Utiliser un quart de ces déchets – pour laisser l'essentiel de la ressource aux autres usages (amendements des sols, litières pour animaux, etc.) – à la production de biocarburants, permettrait de couvrir 12 % des besoins du transport routier d'aujourd'hui et 16 % de celui projeté pour 2030.

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Telle est la conclusion de l'étude de l'organisation non gouvernementale International Council on Clean Transportation/Conseil international du transport propre (ICCT), intitulée "Wasted: Europe's Untapped Resource". Selon la nature des déchets, leur transformation ferait intervenir divers procédés (pyrolyse, Fischer-Tropsch, biométhanisation, etc.). La construction des unités de production pourrait ainsi créer 162 000 emplois et 13 000 emplois pour les exploiter. La collecte des déchets agricoles et forestiers pourrait être à l'origine de 133 000 nouveaux emplois. Soit plus de 300 000 emplois d'ici à 2030. Ces biocarburants permettraient de réduire les émissions de CO2 de 60 à 90 % par rapport aux carburants fossiles.

Source : energies-renouvelables.org

samedi, 01 mars 2014

Le vieillissement des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans

Cette semaine, le cabinet d'étude spécialisé sur le nucléaire Wise-Paris a présenté un rapport commandé par Greenpeace et analysant les enjeux liés au vieillissement des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans d'exploitation. En 2008, EDF l'évaluait à 400 millions d'euros par réacteur et en janvier 2011, l'entreprise le réévaluait à 900 millions d'euros par réacteur. En cause, notamment, le renforcement progressif des impératifs de sûreté et l'absence de règles claires validées par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), cette dernière devant se prononcer sur ce dossier d'ici à 2018. Selon le président de l'ASN, la possibilité de faire fonctionner les réacteurs au-delà de 40 ans "n'est pas acquise". D'autant que les évaluations complémentaires de sûreté post-Fukushima et l'élaboration du noyau dur ne sont pas encore achevées.

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L'anniversaire des 40 ans approche pour un grand nombre de réacteur. Selon le directeur de Wise-Paris, 80% des réacteurs français ont été mis en service entre 1977 et 1987. Les travaux de prolongement de la durée de vie des réacteurs concerneront donc une grande partie du parc sur une période très courte. Compte tenu des conclusions du rapport, Greenpeace formules deux recommandations qui devraient constituer, selon l'association, la base pour la future loi de transition énergétique. Tout d'abord, la loi devrait fixer à 40 ans l'âge limite des réacteurs français. Ensuite, pour assurer le renouvellement du parc national de production électrique, il conviendrait de fixer un objectif de 45% d'énergies renouvelables pour 2030.

Source : actu-environnement.com

mercredi, 26 février 2014

Les éoliennes brassent l'atmosphère

Alors que plusieurs études récentes avaient révélé que la circulation atmosphérique pouvait être modifiée par les éoliennes, tout comme les températures et les précipitations, les conséquences d'un déploiement massif d'installations de production d'énergie éolienne (souvent appelées fermes éoliennes) viennent d'être estimées. En Europe, cette question est particulièrement importante car conformément aux engagements des pays européens, la production d'énergie éolienne devrait doubler entre 2012 et 2020.

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Des chercheurs du CNRS, du CEA et de l'UVSQ, en collaboration avec l'INERIS et l'ENEA, l'agence italienne pour les nouvelles technologies, l'énergie et le développement durable ont réalisé des scénarios idéalisés de déploiement de fermes éoliennes géantes. À proximité des fermes éoliennes, on enregistre une augmentation significative des températures, en particulier la nuit. En effet, à ce moment-là, les éoliennes brassent davantage l'atmosphère que pendant la journée, ce qui réchauffe l'air et limite donc le refroidissement nocturne près du sol. Dans cette étude, les scientifiques ont comparé des simulations climatiques réalisées sans et avec l'effet des éoliennes, selon une hypothèse réaliste de déploiement de ce type de production en 2020 sur l'ensemble du continent européen. Conclusion de cette étude : les différences introduites par les éoliennes restent très faibles par rapport à la variabilité naturelle du climat, cette différence atteint au maximum 0,3°C en température et on observe une baisse de quelques pourcents des cumuls de précipitations saisonnières, uniquement significatives en hiver).

Source : notre-planete.info

Off-shore en France : consoglobe.com

lundi, 10 février 2014

2013 année très pluvieuse

En 2013, l’hydroélectricité a été un outil majeur pour répondre à la consommation électrique française et assurer la stabilité du réseau. Grâce à une année très pluvieuse, les édifices hydrauliques ont accru leur production de 18,7 % par rapport à 2012 pour atteindre 75,7 TWh, sur les 550,9 TWh produits en 2013 (dont 403,7 TWh nucléaires). L’hydroélectricité compte pour 13,8 % du mix électrique français (73,3% pour le nucléaire), et représente trois quarts de la production d’électricité d’origine renouvelable de la France.

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L'année 2014 sera-t-elle aussi favorable ? Si on fait le bilan de ce premier mois de janvier, on peut-être optimiste, façon de parler.

Source : usinenouvelle.com

vendredi, 07 février 2014

Le paysage forestier se transforme

Selon l'Inra, les forêts paient les conséquences du changement climatique mais permettent aussi de lutter contre ce réchauffement en absorbant l'excès de gaz carbonique. Elles sont capables de stocker 10 à 15% des gaz à effet de serre sous réserve bien sûr que le bois produit ne soit pas brûler comme source d'énergie mais utiliser comme bois de construction.

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En Aquitaine, dont le taux de boisement dépasse les 40%, avec l'augmentation des températures, des problèmes sanitaires nouveaux risquent d'apparaître, notamment des insectes thermophiles qui pourraient proliférer. Des espèces migrent, le chêne vert s'éloigne progressivement de l'océan vers l'intérieur des terres. Le paysage forestier est appelé à se transformer. Il Faut dès maintenant, multiplier la diversité des espèces et même la diversité des origines dans chaque espèce.

Source : Revue n°50 du Conseil régional d'Aquitaine

mercredi, 05 février 2014

Projets citoyens ou locaux pour l'énergie renouvelable

En Allemagne, entre 2000 et 2010, plus de la moitié des capacités renouvelables électriques installées (53 GW au total) ont été financées par des personnes privées (40%) et des agriculteurs (11%). Dans le même temps, les quatre grands électriciens allemands (RWE, E.ON, EnBW, Vattenfall) n'ont investi que dans 7% des capacités renouvelables développées, note une étude réalisée par l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et l'agence rhônalpine de l'énergie et de l'environnement (RAAE), publiée en janvier. L'implication des citoyens allemands touche le photovoltaïque, l'éolien terrestre et la biomasse, mais pas seulement : "Cette tendance dépasse également le seul domaine de la production d'électricité, comme en témoigne le nombre croissant d'initiatives citoyennes visant à développer des réseaux de chaleur ou encore à devenir distributeur d'énergie à l'échelle locale, souvent en s'associant avec une régie municipale existante". Ce phénomène pourrait profondément bouleverser le marché énergétique allemand, "jusque-là dominé par les quatre grands électriciens qui représentent actuellement 80% de la production d'électricité".

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En France, les projets citoyens ou locaux restent minoritaires (bien qu'en augmentation), des mesures les favorisant pourraient être intégrées au projet de loi sur l'Economie sociale et solidaire (ESS), notamment sur le droit des coopératives. L'étude de l'Iddri et de RAAE a analysé les différences "culturelles" entre la France et l'Allemagne afin d'identifier les freins à l'investissement citoyen dans l'hexagone. "Face aux besoins colossaux de financement de la transition énergétique, les mécanismes participatifs présentent un intérêt indéniable pour mobiliser davantage l'épargne privée et assurer un fléchage vers les projets locaux". L'Allemagne comptait 75 coopératives de l'énergie en 2006, six ans plus tard, 754 étaient enregistrées. De plus, de nombreuses initiatives locales et citoyennes sont créées sous d'autres formes juridiques. La multiplicité des formes juridiques et leur souplesse boostent les initiatives citoyennes. En France, aucun format juridique "ne permet de répondre complètement à la spécificité citoyenne". La société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), si elle permet une gouvernance démocratique et la participation au capital de collectivités, est par ailleurs très contraignante : obligation d'avoir un commissaire aux comptes, d'avoir un employé, absence de plus-value sur les parts, restriction de la rémunération des dividendes au taux moyen de rendement des obligations d'entreprises privées (TMO), mise en réserve impartageable de 57,5% des bénéfices.

Source : actu-environnement.com

mardi, 04 février 2014

Tournant énergétique de l'hydrogène

Le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), publié le 22 janvier, trace la « feuille de route » qui pourrait permettre de ne pas rater le tournant énergétique, technologique et industriel majeur de l'hydrogène. Les auteurs proposent de défiscaliser intégralement la production d'hydrogène issue de sources d'énergie non émettrices de gaz à effet de serre, d'étendre le "bonus écologique" aux véhicules utilitaires à pile à combustible et de simplifier le cadre réglementaire actuel régissant les véhicules à hydrogène. Ce rapport rappelle qu'1 kg d'hydrogène libère environ trois fois plus d'énergie qu'1 kg d'essence. Mais en raison de sa grande légèreté, l'hydrogène occupe, à poids égal, beaucoup plus de volume que tout autre gaz. C'est pourquoi pour produire autant d'énergie qu'un litre d'essence, il faut 4,6 litres d'hydrogène comprimé à 700 bars (700 fois la pression atmosphérique).

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Utilisé comme source d'énergie, l'hydrogène possède l'immense avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre et notamment de CO2. L'hydrogène en brûlant dans l'air n'émet aucun polluant et ne produit que de l'eau. Cette étude rappelle également qu'il suffit d'un kilo de dihydrogène (H2), stocké sous pression, (représentant un coût d'environ huit euros) pour effectuer une centaine de kilomètres dans un véhicule équipé d'une pile à combustible. Mais en attendant que l'on parvienne, d'une part, à exploiter de manière fiable et rentable les sources naturelles d'hydrogène issues des profondeurs du globe qui ont été récemment découvertes et d'autre part, à produire massivement de l'hydrogène à partir d'énergies renouvelables (soleil, vent et biomasse), cet élément reste aujourd'hui presque entièrement produit à partir d'hydrocarbures fossiles (gaz, pétrole, charbon) fortement polluants et émetteurs de grandes quantités de gaz à effet de serre.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article très détaillé, publié sur le site : notre-planete.info

mardi, 21 janvier 2014

La chaleur de la Terre provient de la radioactivité

L'essentiel de la chaleur dégagée par la Terre provient de la radioactivité. C'est l'énergie nucléaire produite par la désintégration de l'uranium, du thorium et du potassium. Ce flux géothermique est si faible à la surface du globe qu'il ne peut être directement capté. En fait, on exploite la chaleur accumulée, stockée dans certaines parties du sous-sol via des nappes d'eau. Cette eau est alors captée au moyen de forages. Les caractéristiques du fluide géothermique extrait, température et composition, dépendent de celles de la formation géologique. Il en résulte une multiplicité de techniques et de modes de valorisation. C'est pourquoi on distingue plusieurs types de géothermie et de filières en fonction des technologies utilisées et de leurs applications.

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Les ressources géothermales dites de "basse énergie" se caractérisent par une température comprise entre 30 et 150 °C. Elles se rencontrent normalement à une profondeur moyenne de 1 000 à 2 500 m dans des formations rocheuses et perméables remplies d'eau, situées principalement dans des bassins sédimentaires de très grandes dimensions. C'est le cas de l'aquifère du "Dogger" présent à 1 700 m sous le bassin parisien, qui présente une température variant entre 60 et 85°C. D'autres nappes sont situées à moins de 100 mètres de profondeur mais leur température n'excède alors guère 30°C. Dans ce cas, l'eau chaude peut être envoyée directement dans les radiateurs lorsqu'elle est suffisamment pure et à des conditions de températures adéquates, sinon on utilise des pompes à chaleur géothermales (PACG). On distingue également : la géothermie sur nappe, avec deux forages sur une nappe phréatique à 8-10 m de profondeur ou le système rateau : des câbles sont enterrés horizontalement à faible profondeur (0,6 à 1,2 m) pour capter le rayonnement solaire qui chauffe le sol. On estime la surface nécessaire de 1,5 à 2 fois la surface habitable pour chauffer sa maison individuelle, ce qui implique donc un grand terrain. Enfin, les coûts de fonctionnement sont extrêmement bas : de 0,3 à 0,6 centimes d'euros le kw par heure.


Source : notre-planete.info

lundi, 20 janvier 2014

Le moteur Stirling utilisé en micro-cogénération

La cogénération est la production simultanée de deux formes d'énergie à partir d'une source d'énergie primaire, par exemple produire de l'électricité et du chauffage pour un usage domestique à partir de bois sous différentes formes, de gaz, de soleil... L'intérêt réside dans le rendement renforcé d'une telle installation. On parle souvent de micro-cogénération pour qualifier un usage domestique par rapport à la cogénération qui concerne plus particulièrement de grosses installations industrielles de production d'énergie.

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Exemple d'une installation de cogénération qui a pour particularité de récupérer les pertes thermiques liées à la production d'électricité pour les réutiliser dans la production de chaleur.

samedi, 18 janvier 2014

Le moteur Stirling n'a pas la renommée qu'il mérite

Au 19ième siècle, il arrivait fréquemment que des chaudières à vapeur explosent. Aussi Robert Stirling, qui poursuivit de brillantes études à l'université d'Edimbourg de 1805 à 1808, à imaginer un moteur sans chaudière soumise à de trop fortes pressions. Le principe de fonctionnement est relativement simple : la combustion est externe, le fluide principal est de l'air à une modeste pression et est soumis au cycle suivant : chauffage, détente, refroidissement puis compression. Cette invention eut des applications dans le monde agricole et dans l'industrie jusqu'en 1922 pour pomper de l'eau ou entraîner des générateurs de courant électrique. Cependant, elle ne connut pas tout l'essor que Robert Stirling aurait pu souhaiter. La machine à vapeur, puis à la fin du dix-neuvième siècle, le moteur à combustion interne s'imposèrent. Ensuite, on vit les premières applications industrielles de la motorisation électrique.

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Intégration d'un moteur Stirling dans une installation de chauffage


Robert Stirling et son moteur n'ont pas la renommée qu'ils méritent. Il est probable que le vingt-et-unième siècle, avec ses soucis en matière d'énergie et d'écologie, verra la réparation de cette injustice. Robert Stirling a longtemps attendu son heure, celle-ci arrivera, sans aucun doute, plus de deux siècles après sa naissance.

Pour en savoir plus sur le moteur Stirling, on peut consulter le site moteurstirling.com

jeudi, 16 janvier 2014

3 barils de pétrole consommés pour 1 découvert

On consomme 3 barils de pétrole pour 1 baril découvert. On est au crépuscule du modèle énergétique basé sur les énergies fossiles. Les deux précédentes révolutions industrielles ont créé une convergence entre énergie et communication. La vapeur a transformé l'imprimerie et permis de diffuser l'info à bas prix, les réseaux électriques centralisés ont eu pour effet de développer la radio et la télévision. La production d'énergies renouvelables décentralisée et collaborative sera peut-être l'annonce de la troisième révolution industrielle.

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Chaque habitant produira de l'énergie avec un coût marginal faible. L'Allemagne produit déjà 22% d'électricité verte dont 93% vient de particuliers. Bien sûr, cette production suppose un réseau qui n'existe pas encore et il faudra développer le stockage pour équilibrer l'offre et la demande.

Pour en savoir plus sur la TRI (Troisième Révolution Industrielle) on peut consulter wikipedia

mercredi, 25 décembre 2013

Les exondations des huîtres de l'étang de Thau

Produit haut de gamme, l’huître Spéciale Tarbouriech® subit des exondations pouvant aller jusqu’à plusieurs jours durant tout le cycle de sa croissance. Le système mis au point pour reproduire la marée est basé sur le principe de la transformation de l’énergie solaire en énergie mécanique. Cycliquement exposées au soleil et aux vents au cours de leur élevage, les huîtres obtiennent des caractéristiques organoleptiques et gustatives uniques. Ce système améliore la qualité de l’huître tant sur l’aspect esthétique (coquille légèrement rosée, peu de bio-salissures) que la fermeté de la chair.


Ce système empirique au départ est devenu totalement maîtrisé. Pour Fabrice Pernet, de l'Ifremer, "leur technique a trois intérêts : quand on exonde l'huître, on restreint la longueur de la coquille, car, pendant la période exondée, l'huître ne se nourrit pas et ralentit sa croissance, ce qui permet d'avoir une chair plus importante en proportion. Par ailleurs, hors de l'eau, l'huître est exposée au soleil, et le rayonnement des ultraviolets tue tous les micro-organismes collés à la coquille (les algues, les balanes, les éponges, etc.). Avec eux disparaît une grande partie des risques d'épizooties. Enfin, grâce aux UV, la coquille acquiert une couleur rose assez exceptionnelle. Medithau couple des réflexions faites en milieu de marée naturelle avec les techniques méditerranéennes d'élevage : le collage des huîtres sur corde permet de les sortir complètement de l'eau et de bien les exposer au soleil, ce que ne permettent pas les techniques de culture où les huîtres sont enfermées dans des poches."

samedi, 21 décembre 2013

Hivers pluvieux et étés secs

Selon le modèle climatique Euro-Cordex d’ici la fin du XXIème siècle, la France devrait connaître une augmentation généralisée des précipitations en hiver, les pluies gagnant en intensité, notamment sur les massifs montagneux. Les périodes de sécheresse devraient également être plus fréquentes sur tout le territoire, mais avec un caractère plus marqué pour tout le sud de la France.

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La résolution de ce modèle climatique Euro-Cordex sur l’ensemble de l’Europe est de 12 kilomètres, alors que les modèles précédents développaient des mailles supérieures à 100 kilomètres. Une telle précision ouvre la voie à des applications nouvelles pour l’adaptation des activités économiques au changement climatique. Le secteur agricole devra s’adapter à une répartition différente de la pluviosité et de l’ensoleillement par le choix des variétés cultivées et la modification des pratiques agronomiques. Le secteur de l’énergie sera concerné par le remplissage des barrages pour l’hydroélectricité, la durée d’ensoleillement pour le photovoltaïque, la fréquence des vents pour l’éolien. Les chercheurs envisagent également de coupler ces simulations aux observations sur la qualité de l’air. En effet, la production d’ozone est étroitement corrélée à l’ensoleillement.

Source : sciencesetavenir.fr

samedi, 14 décembre 2013

Connaissance du potentiel hydroélectrique français

La synthèse du rapport "connaissance du potentiel hydroélectrique français" a été publiée ce 14 novembre. Si de nombreuses études, analysant le potentiel hydroélectrique français, existent, elles restent difficiles à concilier car elles ont été réalisées à des dates différentes, sur la base de méthodes variées et à diverses échelles géographiques. Les services de l'Etat et les industriels du secteur ont confronté leurs études avec les avis des experts. Objectif : obtenir la liste des projets réalisables techniquement et la liste des tronçons exploitables afin de disposer in fine d'une vision partagée du potentiel hydroélectrique français. Trois catégories sont prises en compte : l'optimisation des ouvrages existants, l'équipement de retenues existantes créées pour d'autres usages et la création de nouveaux sites.

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Le potentiel retenu correspond au potentiel technique expertisé, calculé à partir du potentiel brut du cours d'eau. Contrairement au "potentiel technique acceptable", le potentiel présenté ne tient pas compte de la maîtrise des impacts environnementaux. Les chiffres présentés se basent sur une liste d'ouvrages parmi lesquels figurent "des projets qui ne sont pas acceptables du point de vue de l'environnement, c'est-à-dire qui ne pourraient pas obtenir une autorisation au titre du code de l'énergie pour les aménagements concédés ou au titre du code de l'environnement pour les aménagements autorisés.

Pour lire l'intégralité de l'article de Philippe Collet publié sur le site actu-environnement.com

mardi, 12 novembre 2013

les smart grids défavorisés

La Commission européenne s'était fixée un triple objectif pour l'horizon 2020 : améliorer de 20% son efficacité énergétique, réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre et intégrer dans sa consommation énergétique 20% d'énergies de sources renouvelables. Pour que ces projets ne restent pas à l'état d'effets d'annonce, il faudrait venir en aide à davantage de réseaux intelligents.

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La Commission européenne avait placé les smart grids au coeur de son Plan européen pour l'efficacité énergétique, comme alternative visant à réduire la consommation d'énergie. Les smart grids, en traitant numériquement les informations sur l'approvisionnement énergétique, la demande et les modèles de consommation, permettent de calibrer au mieux les réponses en besoins énergétiques, et d'acheminer précisément, du point de production au point de consommation, ce dont ont besoin particuliers et entreprises. Du sur-mesure dont l'intérêt premier est d'éviter les gaspillages. Mais l'UE a décidé de ne favoriser que les réseaux transfrontaliers et d'exclure d'office la plupart des projets smart grids à l'échelle nationale.

Smart Grid et énergies renouvelables seraient les deux piliers fondamentaux de la conversion énergétique. La raison principale est la suivante : à l’inverse de la production électrique de sources fossiles qui implique une forte centralisation de la production, les énergies renouvelables impliquent une forte décentralisation de la production. Du toit solaire d’un particulier à la centrale solaire à concentration en passant par les fermes éoliennes, les énergies renouvelables multiplient les unités de production de tailles diverses. Si les plus grandes unités de production d’énergies renouvelables rivalisent en puissance avec les centrales thermiques classiques et nucléaires (à partir de 500 MWh), la puissance des plus petites et des plus nombreuses s’élèvent à quelques kWh. L’exemple le plus évident est celui de la toiture d’une maison équipées de quelques mètres carrés en voltaïque. La connexion de toutes ces sources aux réseaux existant est possible. A terme cela ne constitue pas la meilleure solution. C’est là qu’intervient la notion de Smart Grid ou réseau intelligent. Ce dernier permet à la fois de multiplier les réseaux locaux de distribution à l’échelle d’un village, d’une ville ou d’une région et l’interconnexion entre ces différents réseaux.
Pour en savoir plus : ecologiedemarche.com

jeudi, 19 septembre 2013

sources d’électricité fiables, propres et peu coûteuses

Le Brésil est sur le marché pour de nouvelles sources d’électricité fiables, propres et peu coûteuses. Son réseau électrique dépend actuellement de barrages hydroélectriques pour 75% de ses besoins. Cela a des bénéfices environnementaux clairs mais a aussi laissé le Brésil vulnérable aux sécheresses occasionnelles. Actuellement, l’énergie nucléaire représente un peu moins d’un pour cent de la production électrique au Brésil, soit la même proportion que les éoliennes. La génération thermoélectrique alimentée par le gaz naturel représente la grande majorité restante.

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Malgré un ralentissement de l’économie depuis 2011, la demande en électricité a continué à croître à un bon rythme alors que de nombreux Brésiliens rejoignent la classe moyenne et achètent des réfrigérateurs, des téléviseurs et d’autres biens qui consomment de l’électricité. le Brésil prévoit un potentiel particulier pour l’expansion de l’énergie éolienne grâce à la concurrence croissante et aux avancées technologiques qui font baisser les prix. Les prix moyens de l’énergie éolienne au Brésil ont diminué pour passer de 148 reais par mégawatt/heure à la fin de l’année 2009 à 110 reais par mégawatt/heure cette année.

Source : actualites-news-environnement.com

jeudi, 18 juillet 2013

L'énergie houlomotrice, un potentiel à exploiter

Les vents du large transmettent une bonne partie de leur énergie aux masses d’eau, ce qui génère des mouvements oscillatoires à leur surface : la houle. Ce phénomène ondulatoire est intéressant, car il peut se propager sur de longues distances avec peu de pertes d’énergie, jusqu’à arriver sur des côtes où il pourrait être exploité. Selon l’Agence internationale de l'énergie (AIE), le potentiel énergétique mondial de cette ressource serait estimé entre 8.000 et 80.000 TWh/an, soit 5 fois la demande énergétique mondiale dans le meilleur des cas.

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En France, la puissance moyenne transmise par les vagues sur la façade atlantique serait d’environ 45 kW par mètre de ligne de côte. Après quelques calculs, et selon un document de l’Ifremer, l’énergie houlomotrice disponible en Métropole s’élèverait à 417 TWh/an, une valeur proche de ce que notre pays a consommé en 2000 (450 TWh). Pour exploiter ce potentiel, le dispositif Oyster, développé par Aquamarine Power, se divise en deux parties distinctes. La première est terrestre, tandis que la seconde est immergée par 10 à 15 m de fond, à environ 500 m au large des côtes. Sous l’eau, l’Oyster se compose d’un volet mobile relié à une base fixe par des pivots. De par sa nature flottante, l’appendice se tient à la verticale, avec son extrémité qui dépasse légèrement de la surface. Il est emporté par les vagues, et se déplace donc d’avant en arrière, tout en actionnant passivement deux pistons. Leur rôle : comprimer de l’eau douce présente dans un circuit fermé. Elle est alors envoyée sur la terre ferme par des conduites, où elle alimente une centrale hydroélectrique, avant de revenir vers le volet mobile.

Pour en savoir plus sur ce dispositif, on peut consulter l'article publié sur le site futura-sciences.com